Médiathèque
Communiqué de presse – Tempête sur la Chaux-de-Fonds
Tempête sur la Chaux-de-Fonds
Les habitants de la ville de La Chaux-de-Fonds et de sa région ont vécu un évènement météorologique extrême le 24 juillet. Une tempête violente s’est abattue sur les montagnes neuchâteloises.
Durant les 5 minutes qu’a duré la tornade, des toits entiers se sont envolés et des tuiles ainsi que différents objets jonchaient les rues. Une grue est tombée sur un véhicule et a malheureusement causé la mort de son propriétaire.
Un nombre impressionnant d’arbres ont été littéralement arrachés du sol avec leurs racines et plusieurs parcs de la ville ont été dévastés.
Malheureusement la synagogue de La Chaux-de-Fonds, inaugurée en 1896, a également subi des dégâts. Plus d’une quarantaine de vitraux ont été brisés par des cailloux, venus du toit plat voisin.
Mais les plus gros dommages subis par la CICN (Communauté israélite du canton de Neuchâtel à La Chaux-de-Fonds) l’ont été à son cimetière des Eplatures, situé entre les villes du Locle et de La Chaux-de-Fonds. Une remorque garée le long de la route bordant le cimetière a été soulevée, puis a basculé sur le mur de son enceinte et a brisé une vingtaine de pierres tombales anciennes datant de la fin du XIXème siècle. En plus la violence des vents a fait basculer un nombre important de stèles laissant plusieurs d’entre elles en petits morceaux.
Si les dégâts causés à la synagogue ainsi qu’au toit de la chapelle du cimetière seront en grande partie pris en charge par les assurances, il n’en est pas de même de ceux aux pierres tombales. Pour les plus anciennes, il n’y a souvent plus de liens avec les familles concernées et elles ne peuvent pas être jointes
Vu l’étendue des dégâts, une commission ad hoc a été créée dont la tâche est de remettre le cimetière en état ; même si le nombre de membres de la communauté juive neuchâteloise a beaucoup diminué en comparaison à sa période florissante, elle a toujours tenu à maintenir son lieu de sépulture soigné et elle va faire son possible pour le restaurer. Une solution va être trouvée pour respecter le souvenir de chaque personne enterrée.
Mais il est important que les familles qui ont un ancêtre au cimetière de la communauté israélite de La Chaux-de-Fonds se fassent connaitre ; d’une part pour être informées de l’état de la tombe de leurs aïeux et pour les aider à la remettre en état.
Un livre sur le cimetière israélite de la Chaux-de-Fonds écrit par A-M Faraggi Rychner, édité aux Editions Alphil en 2020 et richement illustré, répertorie la liste des noms de famille des tombes du cimetière. Ce livre rappelle combien ce cimetière est révélateur de l’Histoire de la communauté juive des montagnes neuchâteloises.
Les membres de la commission se mettent à disposition de celles et ceux qui auront besoin d’un intermédiaire sur place.
Les frais étant gigantesques il ne sera pas possible à la communauté de la CICN de les assumer seuls entièrement. Nous faisons donc appel à votre générosité et votre aide financière pour remettre en état ce lieu emblématique du judaïsme suisse.
Dans ce but nous nous permettons d’indiquer ci-dessous les coordonnées bancaires de la communauté :
Communauté israélite, 2300 La Chaux-de-Fonds, Iban : CH85 0900 0000 2300 0336 7
Le Président Bertrand Leitenberg
Commission du cimetière Marc Bloch
Vues extérieures
Vues intérieures
Livres sur la communauté
Source: www.alphil.com
Le cimetière israélite de la Chaux-de-Fonds
En plein hiver 1872, un cimetière israélite est inauguré à 1 000 mètres d’altitude à La Chaux-de-Fonds, dans le massif jurassien (Suisse). Deux sépultures, fraîchement implantées, marquent le début de l’histoire de ce cimetière. C’est le troisième cimetière israélite autorisé en Suisse romande. Le plus ancien existe depuis 1800 à Carouge dans le canton de Genève, suivi de celui de Lausanne en 1868. Comment ce cimetière a-t-il été créé, comment le terrain a-t-il pu être acquis, comment s’est-il développé et agrandi? Anne-Marie Faraggi Rychner nous emmène à la découverte de cette histoire.
Dans le judaïsme, la conservation des tombes étant perpétuelle, l’architecture funéraire ainsi que l’évolution stylistique et symbolique peuvent être étudiées sur de longues périodes. Le cimetière israélite de La Chaux-de-Fonds se distingue par la rareté des symboles judaïques et l’importance d’une ornementation profane, semblable à celle des cimetières non-juifs.
L’observation attentive des épitaphes donne des renseignements sur les personnes inhumées: l’âge au décès, les patronymes, les origines, les professions, le niveau social ainsi que le rite funéraire. Ce cimetière révèle une population juive bien intégrée dans le tissu social protestant de la ville de La Chaux-de-Fonds. Si la souche fondatrice est alsacienne, on observe également une hétérogénéité due aux migrations successives.
À l’heure actuelle, les membres de cette communauté israélite sont de moins en moins nombreux et les inhumations de plus en plus rares. Mais un tel cimetière, niché dans la montagne, représente un pan de leur histoire et de l’histoire des Montagnes neuchâteloises : il doit être connu et conservé.
Auteur:
Anne-Marie Faraggi Rychner
Commmande
Mémoires de la communauté Israélite
Voyant la Communauté Israélite de La Chaux-de-Fonds s’amenuiser au cours du temps, il nous a paru nécessaire de recueillir les témoignages des aînés et de raviver ainsi les souvenirs de ce que fut un jour cette Communauté.
Nous n’avions pas d’autre ambition que d’être les « passeurs » de mémoires en acceptant leurs inexactitudes, leurs méandres, leurs trous. Les témoignages sont les reflets de personnalités, d’expériences particulières et n’ont donc pas pour but la rigueur historique. Leur subjectivité est ce qui en fait l’intérêt.
Propos recueillis par
Danièle Golan-Meyer
et Denise Bovet-Buffat
Commmande
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memoires-cicn@cicn.ch
La communauté Israélite de la Chaux-de-Fonds de 1933 à 1945
Comment la Communauté Israélite de La Chaux-de-Fonds a-t-elle traversé les années mouvementées de la Seconde Guerre mondiale ? A quoi ressemblait la communauté israélite à cette époque? Que savaient ses membres sur ce qui se déroulait en Europe et qu’ont-ils fait pour aider leurs coreligionnaires ? C’est à travers des documents d’archives pour la plupart inédits que cet ouvrage apporte des réponses à ces questions.
Auteur
Sarah Blum
Commmande
Éditeur Alphil : Disponible en librairie
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